« C’est rien, c’est rien, je vais bien. Il y en a juste un qui m’a mordu le mollet. C’est rien j’vous dis, juste une éraflure… »
Johnny Springfield
La famille Springfied assiste avec soulagement à l’arrivée de la garde nationale. Malheureusement, l’espoir est très vite anéanti quand les soldats commencent à tirer sur tout le monde. Brooks, qui a ouvert la porte, est abattu. Touch, qui tente de se ranger de leur côté, et également exécuté.
Des paroles sont échangées. Visiblement, ils viennent chercher un refuge et de la nourriture. Leur hiérarchie ne semble plus répondre depuis des jours et ils se sont transformés en pillards. Une fois qu’ils ont compris que tout ce qu’ils cherchaient se trouvait sur place, ils jettent des fumigènes et tuent systématiquement toutes les personnes présentes.
Sur le toit, Harvey Banks a cessé de faire diversion en frottant contre la façade les boîtes de conserve nouées au bout de sa corde. Alerté par les hurlements, il utilise cette dernière pour descendre jusqu’au sol.
Pendant ce temps, Robert et Samantha Springfield cherchent une issue pour se sauver avec leurs trois enfants, dont Johnny qui vient de retrouver sa liberté, et leur avocat maître Levy. Steeven, le cadet, ouvre la marche avec son père. Samantha et Johnny suivent avec Kelly, la petite dernière lourdement choquée, tandis que Levy ferme la marche.
Grâce à un formidable coup de pouce de la chance, ils parviennent à se faufiler en vitesse au cœur du massacre et atteignent le premier étage. Ils se rappellent que les survivants, qui ont quitté l’institut il y a une demie heure ont parlé de passer par la cage dans laquelle les patients « lourds » font leur promenade. Il est peu probable qu’ils aient refermé le grillage.
Comme des ombres, ils regagnent l’extérieur par la porte arrière et descendent dans la cage. Pendant qu’un membre de la garde exécute sommairement les patients retenus dans les cellules capitonnées, ils se ruent par l’ouverture faire à la tenaille, regagnent le local technique en courant et franchissent le grillage qui clôture l’institut par une ouverture du même type. Finalement, cette bande de survivants violents et à moitié fous aura eu une utilité.
Banks connait le coin. Il y a six kilomètres de forêt et de zone industrielle entre ici et la première ville. Inutile d’attendre, le groupe se met en marche rapide dans les sous-bois trempés. La pluie les accompagne tout le long de leur errance et, avec la nuit, ils ne doivent leur salut qu’au sens de l’orientation d’Harvey Banks.
Les Springfied rassurent Kelly. La petite est moralement au plus mal et ralentit considérablement leur avancée. Ils entendent un hélicoptère atterrir et repartir avant qu’ils n’aient eu le luxe de pouvoir signaler leur présence.
Soudain, une route apparaît, ils sont sortis du bois dans lequel ils ont erré plus de trois heures. Ils sont maintenant face à une zone industrielle gardée par trois maisonnettes identiques. La première a été renforcée bien que la porte soit ouverte et ils la choisissent donc pour passer la nuit. Banks entre le premier et découvre une femme, dont la tête a été pulvérisée sauvagement, étendue sur le sol de la cuisine. Il choisit de fermer cette pièce et d’en interdire l’accès au reste du groupe. Inutile d’ajouter du stress.
Rapidement, les lieux sont investis. Un groupe l’a visiblement occupée il y a peu. Les bougies sont encore chaudes et il y a des restes de repas sur la table basse. Samantha s’occupe de ses enfants, notamment de Johnny qui n’a pas quitté l’institut psychiatrique depuis six ans, et décide d’aller chercher à manger dans la cuisine. La vue du cadavre lui coupe le souffle mais elle trouve un paquet de gâteaux périmés. Il n’y a plus rien dans le frigo, juste un carton de steaks haché et un emballage plastique de tranches de jambon.
Elle vient ensuite partager son maigre butin et Robert et Banks laissent leur morceau à la petite Kelly. La gamine semble au bout du rouleau. Steeven dit un bénédicité sans enthousiasme et brodé de sarcasmes et tout le monde mâche péniblement son petit sablé mou.
Harvey Bank, Levy et Robert se mettent d’accord pour des tours de garde pendant que Samantha va coucher les enfants. Steeven, dans une phase délicate de son adolescence, alourdit passablement l’atmosphère par ses remarques, Kelly s’endort sans demander son reste et Johnny, malgré ses Vingt-cinq ans, insiste pour que sa mère le borde. Samantha s’inquiète pour lui. Il a le regard un peu fou, un peu perdu et semble ne rien ressentir. Et il a cette satanée habitude de surgir dans les coins sombres qui la fait sursauter.
Dans la nuit, Levy va réveiller Banks. Il y a un bruit. Quelque chose tape vigoureusement à la porte. Robert est réveillé et, ensemble, ils regardent par la fenêtre de l’étage. Juste sous leurs yeux, un mort frappe la porte comme un forcené de ses mains éclatées. Il a le ventre pulvérisé et leur évoque ce survivant bizarre qui a quitté l’institut avant eux. Ils croient se rappeler qu’il s’appelait Mike. Visiblement, ils ont manqué de chance.
Robert fabrique un silencieux rudimentaire avec un coussin et utilise son arme pour coucher le zombie. Celui-ci est touché et s’effondre mais il remue et grogne encore à terre. Robert lui jette la lourde table de nuit ce qui ne sert qu’à écraser encore davantage son torse déjà disloqué. Il va falloir dormir avec ses chuintements macabres.
Pendant ce temps, Samantha cherche son fils Johnny. Il n’est plus dans sa chambre et elle s’inquiète. C’est finalement dans la cuisine, entrain de tripoter les viscères de la morte qu’elle le retrouve. Elle le surprend avant qu’il ne goûte à la viande pourrie et nauséabonde du cadavre…
Au réveil, Robert sort et écrase la tête de fe Mike avec une pierre. Il reçoit un morceau de cervelle dans la bouche et crache dans le jardin pendant de longues minutes.
Le groupe se prépare et se met en marche. Tout le monde et affamé et la ville est encore loin. Des couvertures, ils se sont fait des manteaux pour se protéger de la pluie et avance à la file indienne d’un pas lourd.
Au bout d’une heure, ils passent enfin devant des hangars dans lesquels ils espèrent pouvoir trouver quelque chose. Pourquoi pas un téléphone en état de marche ? Se glissant entre les barrières, ils se dirigent vers le premier bâtiment de tôle et Banks la force à l’aide d’une barre à mine trouvée sur place. A l’intérieur, près de deux cents infectés l’attendent, il a juste le temps de fermer le portail rouant avant que la troupe ne se fracasse dessus. Il enrage car il a eu le temps de repérer au fond de la structure du matériel qui aurait pu les aider.
Alors qu’ils décident de faire le tour pour tenter une approche par la porte arrière, ils voient par-dessus un mur d’enceinte que ce hangar a pour voisin un centre de repli sanitaire de l’armée. Il y a des tentes, un camion retourné mais surtout une cinquantaine de soldats et de médecins transformés qui errent sur le goudron. Un véritable trésor mais difficilement accessible.
Johnny est volontaire pour entrer dans le hangar pendant que Banks ouvrira et fermera la porte. Ses parents sont terrorisés mais le laisse aller, après tout, c’est un grand gaillard. Banks ouvre la porte et commence à la refermer avant même que Johnny ne revienne. L’espace d’une seconde, il a l’idée de l’enfermer. Lui connait le dossier médical du gamin et sait parfaitement que c’est un meurtrier cannibale qui met en danger le groupe. Mais le vieil homme ne peut s’y résoudre.
Johnny entre, ramasse un rallonge électrique, une radio une paire de tenailles puis se précipite vers la l’ouverture qui se referme dangereusement. A l’autre bout du bâtiment, les morts n’ont pas manqué de voir la lumière entrer dans leur repère. Ils se ruent sur Johnny qui ne doit son salut qu’au nombre de ses assaillants. Paradoxalement, c’est la masse qui le sauve. Les infectés se jettent sur lui en une terrible bousculade et Johnny est tiré de la masse par ses compagnons pendant qu’il distribue une avalanche de coup de pieds à ses assaillants.
La porte est fermée, Johnny est sauvé. Il a juste été mordu au mollet pat l’un d’entre eux. Une éraflure. Mais Banks a des doutes. Il croit se rappeler d’une discussion qu’il a eue avec un de ces étranges survivants qu’il a recueilli à l’institut. Il semble que la jeune femme lui a dit que la morsure contaminait à coup sûr… Il choisit de remettre ses réflexions à plus tard.
Il décide de s’emparer du fusil d’un soldat. Pour se faire, il construit un appât. Il noue la radio à la rallonge, l’allume pour faire entendre son grésillement et la jette sur un soldat mort qui la reçoit en pleine face. La créature suit en grognant cet étrange objet rampant sur le sol comme, malheureusement, cinq de ses congénères.
Les cadavres s’énervent quand la radio remonte le mur pour se coincer dans les barbelés. Pour une raison inconnues, ils s’énervent soudain et se ruent sur l’objet. Cette réaction a pour effet de les voir tous les six se prendre dans les barbelés et se débattre dedans en retombant à terre. Écharpés mais toujours actif, ils présentent toutefois une menace réduite maintenant qu’ils sont emmêlés dans le fil.
Harvey saute le mur, envoie un coup de barre à mine à l’un d’eux pour le faire chuter et s’empare de son arme. Il fait rapidement machine arrière, les autres l’ont repéré. Une fois de retour auprès de ses camarades, tout le monde s’éloigne au pas de course.
Une heure après, ils arrivent épuisés en ville. Cette dernière est déserte. Là aussi, l’évacuation a eu lieu il y a des jours et les traces de pillage laissent peu de chance de trouver le moindre paquet de chips dans un rayon de cinq kilomètre.
Des grognements se font entendre dans les ruelles et des ombres passent furtivement entre les bâtiments. Le coin n’est pas sûr. Le groupe pense tout de même pouvoir trouver des survivants. Ils cherchent donc un endroit barricadé. Ils ne mettent pas longtemps à trouve ce qu’ils cherchent. Une petite résidence présente les caractéristiques recherchées.
Samantha, Johnny et Kelly sont laissés dans le hall pendant que Robert, Steeven, Levy et Harvey Banks visitent les étages. Le vieux gardien repère des traces sur la moquette du couloir qui mène à un appartement. Robert force la porte. L’habitation est vide et comble du bonheur, contient un important stock de nourriture. Samantha et les enfants, ne supportant plus de voir passer des ombres dans les rues des alentours, ont rejoint les autres dans le repère. Elle prépare un plantureux repas. Ils décident de ne pas tout prendre, juste le vital car ce stock doit bien appartenir à quelqu’un.
Justement, des pas se font entendre. Un groupe de quatre personnes arrivent. Ils sont vêtus et équipés comme des randonneurs qui seraient devenus soldats. Robert prévient le groupe et les met en joue avec Banks. Les membres du groupe, menés par une jeune femme, les repèrent et braquent à leurs tours leurs armes dans leur direction.
En discutant calmement, tout le monde retrouve son calme et fini autour d’un repas préparé par Samantha. Le leader du groupe, Shirley, explique qu’il s’agit d’une planque de son organisation, le Dust Bowl, dont les actions ouvertement terroristes visent à étaler au grand jour les manigances et les manquements de l’armée et du gouvernement dans gestion de l’épidémie.
Ils leur proposent de rejoindre leur campement mais insistent beaucoup pour observer les blessures du groupe. Ils ont en effet remarqué que Robert sue abondamment et semble nauséeux alors que Johnny est déjà marbré de veinules bleutées sur le visage. Mais ils n’ont pas besoin d’insister longtemps. Johnny est pris de vomissements sanglants spectaculaires. Il est contaminé, aucun autre examen n’est nécessaire.
La troupe se met en route et atteint un camion visiblement laissé là à leur attention. Sur le trajet, l’état de santé de Robert et de Johnny se dégrade fortement. Déjà, le visage de Johnny se couvre d’un rictus terrifiant. Le camion s’arrête devant un espace boisé et le chemin se poursuit à pied. Au milieu des arbres, le groupe de Shirley s’arrête soudain et tente d’expliquer à Samantha que son fils Johnny ne peut aller plus loin. Son état empire et il met tout le monde en danger. Samantha et maître Levy s’insurgent mais le contaminé a déjà fini sa transformation se jette sur sa sœur Kelly.
La stupeur est totale et seul Banks s’autorise un geste fou. Il dégaine et tire sur l’hostile dont la tête se situe à quelques centimètres de celle de Kelly. Il fait miraculeusement mouche et pulvérise la menace.
Le groupe vit dans un espace goudronné au cœur de la forêt dont la fonction échappe à la famille Springfield. Il y a là quelques véhicules, une trentaine d’homme et, dans un local souterrain, une faste installation informatique faite de bric et de broc. Visiblement, le Dust Bowl inonde la toile de messages et d’images démontrant les exactions de l’armée et les manquements du gouvernement.
Mais en se promenant dans la base, les Springfield et leurs compagnons apprennent que le groupe commet des actions de sabotage, de terrorisme et même des assassinats. Mais qu’importe, pour le moment, ils sont à l’abri. Ils assistent aussi à une étrange cérémonie où un homme lourdement infecté reçoit les éloges de ses compagnons avant de se faire assommer par l’un d’entre eux et exploser la tête à la hache. Un drapeau américain est colorié sur une feuille A4 est posé sur sa poitrine pendant qu’une salve de sept coups de feu silencieux, faute de cartouche dans les chargeurs, accompagnent son départ.
Ils font la rencontre de Book, un jeune afro américain qui semble diriger la base. Shirley est son lieutenant et elle est à ses côtés avec un des trois hommes qui l’accompagnaient. Ce dernier semble souffrant et se présente sous le nom de Piercy Mills.
Depuis quelques heures, les nouveaux venus demandent à retrouver la civilisation. Les Springfield sont de Washington et cela leur a donné une idée. Piercy Mills doit également s’y rendre pour les besoins d’une opération du Dust Bowl et Samantha et sa famille tombent à point nommé.
La plupart d’entre eux ont peur d’être fichés et de rencontrer une patrouille militaire. Ils vont donc laisser les Springfield ramener Piercy Mills dans la capitale à bord d’un van laissé à leur disposition. Mills connait les chemins de traverse et les caches du groupe qui jalonnent la route jusqu’à Washington. L’échange de service parait correct.
C’est Junior, un garçon grassouillet au visage poupin et portant autour du cou un énorme crucifix en bois, qui se charge des préparatifs. Il dit venir de New-York et évoque avec eux ses souvenirs. Il a perdu un certain Maverick il y a plusieurs semaines dans les ruelles de la grande ville et craint qu’il soit mort. Les Springfield aussi ont croisé la route d’un Maverick, en haillon et drogué jusqu’aux yeux. Mais comme Junior parle d’un escroc charismatique en costume, il en déduit qu’il ne s’agit pas du même Maverick. En tant que lieutenant de Book, il donne l’ordre de départ.
Le van de hippie démarre et parcoure de plus en en plus laborieusement les kilomètres qui le séparent de la Capitale. Heureusement, les indications de Piercy sont précises et le parcours s’en trouve simplifié. Les caches du Dust Bowl rendent également de nombreux services.
Malheureusement, à un carrefour, Steeven, au volant du véhicule, ne voit par arriver une voiture lancée à pleine vitesse. Le choc est violent. La voiture est définitivement morte alors que le van, percuté à l’arrière, tourne deux fois sur lui-même. Tous les occupants sont sonnés et c’est Banks qui reprend conscience de son environnement le premier.
Visiblement, ils ont été percutés par des pillards, leurs intentions sont bien de prendre le van, tout ce qu’il contient et d’en tuer les occupants. Il s’agit de deux couples. Les femmes sortent arme au poing du côté du van. Elles engueulent le pilote qui, selon elles, a percuté beaucoup trop fort leur cible, détruisant la voiture et les cervicales des jeunes femmes.
Banks a juste le temps de remarquer la vulgarité et la laideur de deux femmes trop sûres d’elles. Il arme le fusil d’assaut qu’il a pris au militaire du fil barbelé et envoie deux rafales dans leur direction. Les femmes sont tuées sur le coup. Le pilote réplique d’un coup de fusil à pompe que Harvey Banks reçoit en pleine poitrine. La blessure est terrible ne laisse que peu d’espoir au vieil homme. Piercy Mills prend alors le révolver coincé dans le pantalon d’un Robert Springfield de plus en plus mal et abat le tireur. Il est à son tour touché au bras mais parvient à sortir pour tirer sur son agresseur qui prend la fuite. Le manquant à deux reprises, il décide de charger le van avec tout ce que contient la voiture pendant que Samantha fait ce qu’elle peut pour Banks.
Après un long trajet qui les amené à rencontrer la nuit, ils arrivent aux portes de Washington. La ville est sous contrôle militaire et des soldats bloquent tous les accès et procèdent à des contrôles qui provoquent d’interminables files de véhicules.
Piercy Mills ne veut pas être contrôlé. De plus, l’état de Banks et de Robert ne laisse rien présager de bon. Banks propose alors au groupe de fuir à pied et de tenter un passage à l’abri de la nuit. Il déclare vouloir rester ici avec Robert, pour le surveiller. Maître Levy et Samantha comprennent que l’homme est en train de se sacrifier tout en épargnant aux enfants la vue de leur père agonisant. Cela arrange finalement leurs affaires. Lévy et Samantha étant amant depuis près de trois ans et voici que le destin les débarrasse de Robert. Eux qui avaient prévu de l’assassiner !
Samantha, maître Lévy, Steeven et Kelly finissent donc la route à pieds. Près d’un grillage qui interdit l’accès à la ville, Steeven repère et une faille dans laquelle toute la famille s’engage. Malgré la nuit, ils sont repérés par un groupe de soldats et pris en charge par un hélicoptère. Miraculeusement, ils arrivent à se perdre dans un bar au milieu d’une rue sordide. Ils ont remarqué un nombre incroyablement important de gens sans abri, chassés de chez eux par la fermeture de quartiers entiers placés en quarantaine. Le leur ne fait pas exception, ils sont sans domiciles et doivent trouver une solution de repli.
Pendant ce temps, dans le van abandonné que fustigent des coups de klaxons, Banks tire une balle dans la tête de Robert. Les soldats n’ont pas le temps d’arriver avant que ne retentisse un second coup de feu. Banks a sauvé une famille tout en évitant de ramener un psychopathe et des infectés en ville (du moins le pense-t-il). Il finit donc sa course seul et en héros dans un van de hippies, aux portes de Washington DC.
A la télévision, ceux qui ont pu rejoindre la ville voient des spots publicitaires pour les sections z-corps dans lesquels on peut voir une certaine Aude Laroche et ses amis sauver les mondes dans des montages ridiculement hollywoodiens. Peut-être Steeven s’y engagera-t-il ? L’adolescent justement, connait quelqu’un dans le quartier. Un certain Philip O’Malley qui fait partie de son groupe suprématiste dont il n’a jamais parlé à ses parents…
Le groupe décide de se rendre chez les O’Malley, faute de mieux. Après avoir croisé des manifestations monstres devant la maison blanche et sous un ciel plein d’hélicoptères de l’armée, ils arrivent chez leurs hôtes. Samantha les a appelés et ils sont prévenus de leur arrivée. Malgré l’heure très tardive, ils sont accueillis avec gentillesse. C’est jeudi, et le jeudi, c’est lasagnes.
Rosita et Marty O’Malley pèsent à eux deux plus de trois cents kg et mangent goulument devant les images de CNN qui tournent en boucle. Leur fils, Philips est très silencieux et les échanges sont rares. Pendant le repas, Samantha s’interroge sur le sac de Mills. Ce dernier refuse de la lâcher même à table et il a passé le voyage à le serrer contre lui. De plus, il semblerait qu’il a des veinules bleutées qui commencent à apparaitre sur les bras et le visage. Elle confie à Steeve la mission d’aller voir cette nuit dans son sac.
Des matelas sont installés par terre et tout le monde se couche avec le bruit des sirènes, des explosions de grenades lacrymogènes et des pales d’hélicoptères comme berceuse.
Steeven se rend donc dans la chambre que partage Piercy Mills avec Philips pour regarder dans le sac. Il constate tout d’abords que les deux jeunes hommes ne sont plus dans leur lit. Puis, à la lueur de son portable, il découvre que le sac contient ce qui semble être des explosifs. A ce moment précis, le bruit de la chasse d’eau retentit. Steeven à juste le temps de se cacher dans un coin sombre avant que Piercy ne vienne prendre son sac, l’arme qui appartenait à Robert et quitter l’appartement.
Il se met en quête de Philips. Son absence est étrange. Toujours éclairé par son téléphone, il découvre dans la salle de bain le cadavre de Marty O’Malley. La visage et la gorge déchirés par des morsure. Un peu plus loin, il trouve un porno tournant seul sur un écran d’ordinateur. Dans le bureau gît Philips, dans le même état que son père, à la différence près que sa mère est encore en train de le manger. Les yeux orange de la chose se braquent sur lui et il court réveiller tout le monde.
Dans le couloir de l’immeuble, des bruits se font entendre. Steeven sort chercher du secours. Il tombe sur une véritable armée de soldats portant des gants et des masques physiologiques ainsi que des médecin en tenue intégrale de sécurité, une visière rectangulaire en plexiglas rappelant seulement qu’un homme ou une femme se trouve à l’intérieur.
Face aux déclarations de Steeven, les soldats entrent et ouvrent le feu. Lévy commet l’erreur de penser à une agression et tire. Il est abattu d’une seule balle comme les trois infectés. Samantha est choquée de les voir tirer dans les têtes des cadavres.
Une fois dehors, ils subissent une douche chimique et son descendu dans la rue sans ménagement avec tous les autres occupants de l’immeuble. Des cas d’infections ont été repérés, le quartier et évacué.
Dehors, Samantha, Kelly et Steeven sont parqués dans un camion de l’armée avec d’autres personnes au regard hagards. Un soldat leur annonce qu’ils vont être extraits vers « Village 6 », une structure pour réfugiés prévue par l’armée en cas de crise. Le système est sûr et sans faille, ils seront à l’abri dans moins d’une heure. Les voilà soulagés, leur calvaire est terminé.