Episode 1

«  J’ai jamais aimĂ© les lundis mais il me semble que celui-lĂ  est le plus moche que j’ai jamais vĂ©cu. »

Ted.

Depuis quinze jours, les mĂ©dias parlent d’une tempĂȘte dans le Kansas et d’une contamination issue d’un empoisonnement par l’eau. Les premiers touchĂ©s sont les membres d’une rĂ©serve indienne et les spĂ©cialistes de One World font des analyses sur place.

L’affaire de l’empoisonnement intĂ©resse moins que la tempĂȘte et les histoires d’épidĂ©mie de gastro, de grippe aviaire, porcine ou grippe tout court ne passionnent pas les new-yorkais, qui se sentent Ă  l’abri dans leurs appartements situĂ©s Ă  des centaines de kilomĂštres du Kansas.

Pourtant, les Ă©vĂšnements s’accĂ©lĂšrent. Les mĂ©dias enchaĂźnent les dĂ©bats de spĂ©cialistes en prime time sur l’horreur qui secoue la ville de Topeka. On parle maintenant d’Ebola, de cholĂ©ra, d’attaques terroristes et mĂȘme de la peste noire. Les militaires interviennent, enchaĂźnant les bavures alors que la toile est inondĂ©e d’images montrant des rangĂ©es interminables de body-bag noirs, des Ă©meutes, des scĂšnes de lynchages. Bien sĂ»r on y trouve tout et son contraire mais il est tout de mĂȘme certain que le chaos s’est emparĂ© de Topeka.

1_1Tout cela a commencĂ© il y a quinze jours, et dans les cafĂ©s branchĂ©s de New-York, tout le monde a son avis sur la question. Pourtant, la vie continue mĂȘme s’il y a un dĂ©ploiement important de policiers, de militaires et d’équipes sanitaires en ville. Les habitants, toujours dans la crainte d’un attentat depuis le 11 septembre, sont partagĂ©s entre le soulagement de se voir ainsi protĂ©gĂ©s et la peur de ce que cela implique. DĂ©jĂ , on parle d’individus forcenĂ©s qui attaquent des passants et que les autoritĂ©s ont un mal fou Ă  neutraliser


Mais dans les locaux de la « Way of life assurance », au 12Ăšme Ă©tage d’un tour du centre, la journĂ©e se dĂ©roule normalement. Mike, l’enquĂȘteur de la boĂźte s’ennuie dans son bureau sous le regard agacĂ© de Barney, l’informaticien, qui lui, croule sous le boulot. Dans le box Ă  cĂŽtĂ©, Ted reçoit son douziĂšme clients de l’aprĂšs-midi tout en tĂ©lĂ©chargeant du porno amateur 
 Il y a aussi John, jeune dealer qui, poussant son chariot poubelle dans sa combinaison grise, effectue les travaux de rĂ©insertion qui lui ont Ă©vitĂ©s la prison. Parmi les clients, il y a Ă©galement cet immense noir un peu simplet, John Doe, venu pour contracter une nouvelle assurance chĂŽmage. Et puis il y a Maverick, un escroc notoire qui vient tenter une Ă©niĂšme arnaque Ă  l’assurance


Il y a encore cette brave Dona, une gentille vieille dame fermement accrochĂ©e Ă  son sac, la gentille Shirley que Mike ne cesse de peloter et Ferguson, un bon pĂšre de famille Ă  l’air de bucheron canadien. Tout ce petit monde fonctionne sous le regard attentif de Melle Laroche, fille du fondateur des assurances « Way of life », en mission d’observation pour son pĂšre


Pour tous ces gens, l’aprùs-midi, somme toute assez banale, allait prendre une tournure trùs particuliùre


Dans la rue, une Ă©meute Ă©clate. Les forces de police ordonnent Ă  tout un chacun de rester enfermĂ© lĂ  oĂč il se trouve. SirĂšnes et coups de feu retentissent alors que des hĂ©licoptĂšres de l’armĂ©e passent au niveau des fenĂȘtres
 Dans la soirĂ©e, des couvertures de survie sont distribuĂ©es ainsi que des rations alimentaires. Les autoritĂ©s de la ville semblent rĂ©ussir Ă  gĂ©rer cette situation aussi exceptionnelle que pĂ©nible mais qui devient finalement une partie de camping bon enfant au bureau.

Les rĂ©seaux sont saturĂ©s et tout le monde est en quĂȘte de nouvelles. Les vidĂ©os glanĂ©es par Barney sont le seul pont avec l’extĂ©rieur. Le lendemain, une solidaritĂ© s’installe avec les employĂ©s et clients des diffĂ©rents Ă©tages Ă  l’exception de ceux d’IBM, au-dessus.

Dans la journĂ©e, les occupants de l’immeuble constatent que nombre d’entre eux ont quand mĂȘme quittĂ© le bĂątiment pendant que d’autres ont jetĂ© une grande quantitĂ© de meubles pour bloquer l’escalier qui mĂšne au RDC. Dehors, la rue se vide, et il ne reste bientĂŽt plus que quelques individus qui errent hagards entre les vĂ©hicules abandonnĂ©s. Un hĂ©licoptĂšre passe au niveau des fenĂȘtres et lĂąche une vĂ©ritable pluie de tracts orange qui viennent se coller sur les vitres. Des instructions y sont notĂ©es. Il faut rester sur place, s’enfermer et attendre les secours. Les symptĂŽmes de la maladie y sont dĂ©crits : toux, fiĂšvre, saignements, faim
 Il est recommandĂ© d’isoler les individus prĂ©sentant ces signes. Les personnes occupant les locaux de « Way of life assurance », dĂ©cident d’enfermer Ted dans les sanitaires. Ce dernier a en effet depuis quelques heures, une mauvaise toux


Les jours passent et les distributeurs de barres chocolatĂ©es sont dĂ©sormais vides. Ted ne rĂąle plus et a mĂȘme cessĂ© de frapper Ă  la porte. On ne l’entend plus du tout.

La panique commence Ă  gagner le groupe
 VoilĂ  deux jours qu’ils n’ont rien mangĂ©. Les hĂ©licoptĂšres ne passent plus et les rues sont dĂ©sertes, occupĂ©es seulement par quelques formes dispersĂ©es. Il est dĂ©cidĂ© d’aller voir dans les autres Ă©tages s’il n’y a rien Ă  se mettre sous la dent.

Maverick, John Doe, John le repris de justice et Mike dĂ©cident de se charger de cette mission pendant que Barney fabriquera une radio de fortune. Chez IBM, la porte est bloquĂ©e. Ils dĂ©cident donc de monter un Ă©tage plus haut, dans les locaux d’une filiale de Monsanto. LĂ , une silhouette court en silence entre les parois de contreplaquĂ© des open space. C’est un homme affolĂ© et visiblement dĂ©rangĂ© qui leur intime l’ordre de quitter les lieux en les menaçants avec un 38. John fuit tranquillement entre les bureaux pour essayer de regagner le couloir tout en restant Ă  couvert. Il tombe alors sur une pyramide de cadavres visiblement tuĂ©s au couteau.

Pendant ce temps, John Doe lance une chaise en 1_2direction de l’homme au rĂ©volver pour faire diversion. Cela laisse le temps Ă  Mike d’approcher en douce du forcenĂ© et de repĂ©rer avec certitude sa position. Mais le succĂšs est rĂ©ciproque et l’homme s’aperçoit de la manƓuvre. L’échange de coups de feu est bref et Mike met en fuite son adversaire. Cependant, par un malheureux coup du sort, il est atteint par le tir de couverture du fuyard.

John explique que l’homme semble avoir paniquĂ© et tuĂ© ses compagnons afin de se protĂ©ger de la contamination et de ses effets. Voyant Mike Ă  terre et dans l’incapacitĂ© de se battre, ils choisissent de battre en retraite. Maverick, toujours Ă  l’affut, profite de la confusion pour s’emparer discrĂštement de l’arme que Mike a laissĂ©e tomber Ă  terre.

John condamne la porte en laissant seul le tireur fou de chez Monsanto avec son tas de cadavres.

Se rabattant sur l’étage d’IBM, ils choisissent de frapper simplement Ă  la porte. AprĂšs tout, tout le monde est dans la mĂȘme galĂšre et peut ĂȘtre suffit-il de parler calmement. C’est du moins ce que suggĂšre Maverick. Malheureusement, Ă  travers le carreau de la porte verrouillĂ©e, c’est un gros irlandais qui les injurie en les menaçant d’une arme. L’impulsif John Doe voit immĂ©diatement rouge et envoie son Ă©norme poing fracasser la vitre et Ă©craser la face du grossier rouquin. InĂ©vitablement, le coup de feu part au hasard et le grand noir reçoit la balle en pleine poitrine. Compte tenu de la situation et des ressources du groupe, il est condamné 

Maverick et John trainent donc Mike jusqu’à l’étage de l’assurance, laissant John Doe sur place. Leur sang se glace alors. Le coup de feu dans le couloir a terriblement raisonnĂ© et a dĂ©clenchĂ© la montĂ© d’un rĂąle abominable depuis les Ă©tages infĂ©rieurs. Comme si des centaines de personnes se mettaient Ă  hurler de rage
 AccĂ©lĂ©rant leur descente, ils atteignent leur objectif, laissent Mike au soin des autres membres du groupe et barricadent la porte.

Juste au-dessus, Ă  la limite de l’inconscience, John Doe a Ă©galement entendu le hurlement. Dans un vain espoir de prĂ©servation, il a pĂ©niblement dĂ©bloquĂ© une grille de ventilation pour ramper Ă  l’intĂ©rieur du conduit. Il meurt cependant aprĂšs avoir rampĂ© moins de trois mĂštres.

Pendant ce temps, Barney a montĂ© sa radio. Il a captĂ© des messages de dĂ©tresse provenant d’autres survivants. Visiblement, le centre-ville est perdu. Il entend Ă©galement des enregistrements de l’armĂ©e appelant au calme, Ă  la prudence et Ă  la patience. Il tente alors d’émettre Ă  son tour mais un Ă©vĂ©nement inattendu l’interrompt et redonne espoir au groupe. Tout d’abord le bruit d’un Ă©norme rotor se fait entendre puis une palette, couverte d’une bĂąche orange et accrochĂ©e Ă  un parachute, passe juste devant leur fenĂȘtre pour venir se poser dans la rue douze Ă©tages plus bas.

Lors de son passage, les survivants ont pu lire sur la bùche les mots suivants : « food, medic, weapons ».

La dĂ©cision est prise d’aller chercher ce trĂ©sor dĂšs la levĂ©e du soleil. Tout le monde se couche sous les couvertures de secours sauf Barney qui utilise le systĂšme afin de voir ce qui se passe dans l’immeuble via le rĂ©seau de camĂ©ra. Il dĂ©couvre que le centre commercial au RDC, dont un camion de transport de fonds bloque l’accĂšs Ă  la rue, est envahi par cent Ă  deux cents zombies, mais que le parking situĂ© en dessous n’en compte que cinq.

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Dans les sanitaires, Ted hurle Ă  la mort et gratte frĂ©nĂ©tiquement la porte. Pourtant affaiblis par le stress et la faim, tous trouvent le sommeil, mĂȘme si pour Ă©viter les tripotages pĂ©nibles de Mike, Shirley doit aller dormir dans un bureau.

Barney travaille tard mais est dĂ©rangĂ© par les sanglots de Shirley. Il tente donc, Ă  la lueur de son portable, d’aller rĂ©conforter la demoiselle en dĂ©tresse. Cependant le spectacle qui s’offre Ă  lui n’est pas celui qu’il espĂ©rait. Au-dessus du cadavre vidĂ© de la pauvre secrĂ©taire, se trouve celui glouton de John Doe. Les gĂ©missements Ă©taient ceux du colosse en train de se rĂ©galer des vicaires de la jeune femme.

Mike arrive au secours de l’informaticien et se jette avec un tuyau sur le monstre. Ce dernier lance une terrible rĂ©plique mais l’agilitĂ© de John empĂȘche Mike de se faire Ă©craser. Maverick se jette Ă  son tour dans la mĂȘlĂ©e mais reçoit un mauvais coup qui, ajoutĂ© Ă  l’hypoglycĂ©mie, le plonge dans le coma. C’est finalement Barney qui abat la chose en se servant de son arme personnelle.

Melle Laroche a profitĂ© de cette Ă©chauffourĂ©e pour comprendre comment le cadavre de John Doe a pu passer les barrages qui condamnent l’étage. Elle trouve rapidement la solution : se rĂ©animant dans le conduit de ventilation, le corps, en se dĂ©battant dans sa cage, a fini par avancer jusque sur la grille des toilettes qui a cĂ©dĂ©. La jeune femme comprend alors qu’il est possible de circuler dans le bĂątiment en passant par ces conduits. Malheureusement, il n’est plus question pour le groupe de se contenter des balistos d’un distributeur quelconque. Tous ne pensent plus qu’au stock de premiĂšre urgence qui attend dans la rue sous son plastique orange.

D’ailleurs John n’y tient plus, il descend tout seul dĂšs les premiers rayons du soleil. Atteignant le premier Ă©tage, il aimerait sauter sur le toit du fourgon blindĂ© pour gagner la rue. Cependant, cette derniĂšre grouille de zombies. C’est alors qu’une situation inattendue se prĂ©sente
 En face de lui, de l’autre cĂŽtĂ© du boulevard, il voit la silhouette d’un homme au premier Ă©tage d’un immeuble qui semble attendre quelque chose. Mais il y a autre chose d’autre qui inquiĂšte John. Dans un abri bus, une jeune femme assise, cadavre parmi les cadavres, semble le fixer du regard


Depuis l’étage, le reste des survivants se disputent. Pour rĂ©animer Maverick, Dona a ouvert son sac dans lequel elle cache depuis cinq jours un Ă©norme parquet de bonbons au caramel, pleins de beurres et de sucre. Cela sauve Maverick mais aprĂšs tout ce temps de jeĂ»ne, beaucoup sont prĂȘts Ă  tuer pour une molĂ©cule de glucide. Seul le terrible coup de corne de brume qui vient de la rue met un terme Ă  la dispute.

En bas en effet, John assiste Ă  un Ă©trange ballet. Un bus scolaire fait une lente marche arriĂšre tandis qu’un de ses occupants actionne un engin extrĂȘmement bruyant. AussitĂŽt, tous les zombies du boulevard et des rues avoisinantes se ruent sur les traces du vĂ©hicule qui fonce sans attendre vers une destination inconnue. Tous ? Non. Imperturbable, la jeune femme de l’abri bus continue de regarder John sans faire le moindre geste.

Mais le jeune dealer1_4 ne se laisse pas impressionner. Il saute avec agilitĂ© jusque sur le boulevard et court vers la palette sous le regard attentif de la fille de l’abri bus. Sa course s’arrĂȘte cependant car, depuis l’immeuble en face, il essuie une rafale d’arme automatique qui manque de le couper en deux


« My box bitch !! »

C’est alors qu’un trans-palette sort de cet immeuble et se prĂ©cipite en cahotant vers la palette tant convoitĂ©e. John se prĂ©cipite derriĂšre une voiture et tente en vain de discuter. Chacun de ses interventions est ponctuĂ©e d’une pluie de plomb.

Depuis le douziĂšme Ă©tage, Maverick, Dona, Ferguson, Barney et Melle Laroche dĂ©cident de quitter les lieux alors que les autres choisissent de rester sur place. Arrivant rapidement au premier Ă©tage grĂące aux ascenseurs, ils entreprennent de pĂ©nĂ©trer dans le fourgon blindĂ© et de le faire dĂ©marrer. Aussi pris pour cible par le tireur d’en face, c’est sous une rafale bien fournie qu’ils entrent dans l’engin que dĂ©marre rapidement Barney.

Maverick met les gaz et prĂ©cipite l’engin contre le trans-palette qui s’écrase sous l’impact Ă  plusieurs mĂštres de lĂ . La vieille Dona sort alors un .357 de son sac et abat d’une balle entre les omoplates l’un des hommes qui occupaient l’engin. Elle entreprend ensuite de couvrir ses camarades pendant qu’ils s’emparent des caisses.

La situation se complique. John, qui s’était accrochĂ© Ă  la palette, se retrouve Ă  terre face Ă  son admiratrice de l’abri bus qui entreprend maintenant de le dĂ©vorer. De plus, le camion n’obstruant plus l’entrĂ©e du centre commercial, ce sont des dizaines de zombies qui se prĂ©cipitent sur le boulevard. Et pour ne rien arranger, le bus scolaire a fini son tour de diversion et revient avec Ă  sa suite une troupe de morts-vivants. Voyant cela, le pilote panique, braque et retourne finalement son vĂ©hicule. Pour lui et les occupants, c’est la fin du voyage. Ils sont dĂ©vorĂ©s vivants en un rien de temps.

John, Barney et Melle Laroche profitent de la couverture de Dona pour s’emparer d’une caisse chacun et se jeter dans le fourgon alors que Ferguson, paniquĂ©, reste Ă  l’abri des parois blindĂ©es. Dona, tout Ă  son jeu de tir, ne voit pas ce qui se passe et Barney, qui n’a pourtant qu’un geste Ă  faire pour la prĂ©venir et la sortir de lĂ , dĂ©cide de s’abstenir afin de profiter encore un peu de sa couverture. Le vĂ©hicule dĂ©marre, Dona est dĂ©vorĂ©e


Le butin est maigre. Quelques tentes, un appareil à souder et un chargeur universel à énergie solaire


Quitter le quartier n’est pas une mince affaire. Pourtant, les rues se dĂ©gagent au fur et Ă  mesure qu’ils quittent le centre, comme si tous les morts avaient Ă©tĂ© attirĂ©s par le cƓur de la ville. Le groupe prend donc le risque de s’arrĂȘter pour faire le plein. John essaie de tuer Ă  travers la grille de la supĂ©rette les quelques zombies coincĂ©s Ă  l’intĂ©rieur et Melle Laroche pousse la chance jusqu’à aller chercher quelques bidons pour faire des rĂ©serves.

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Erreur.

Un pompiste revenu de l’enfer la prend en chasse. Tournant autour du fourgon, elle ne doit son salut qu’à l’intervention de Barney qui tue le pompiste belliqueux d’une balle dans la tĂȘte.

Nouvelle erreur.

Si les zombies alentours ne les avaient pas clairement repĂ©rĂ©, le bruit de la dĂ©tonation a rĂ©glĂ© ce problĂšme. VoilĂ  les survivants qui se prĂ©cipitent pied au plancher dans les rues de New-York. Malheureusement, braquant Ă  l’occasion d’un carrefour, ils se retrouvent face Ă  une horde de plusieurs centaines de morts affamĂ©s. C’est comme percuter un mur. La masse stoppe le fourgon qui se couche sur le cĂŽtĂ©. Rapidement, les zombies le recouvrent et John, Ă  l’arriĂšre et sans la protection des portes se dĂ©bat comme il peut face Ă  l’inĂ©vitable fin.

Pourtant, le bruit d’un hĂ©licoptĂšre et des tirs rĂ©pĂ©tĂ©s d’une mitrailleuse de gros calibre laissent entrevoir une lueur au bout du tunnel