“Comment je t’ai reconnu malgré la crasse qui recouvre ta sale gueule de contaminé? C’est facile Maverick: Tu portes toujours ces saloperies de chemises pour homosexuels…”
Louis « el maestro » Santoni.
Le camion criblé de balles poursuit sa route. Par chance, l’hélicoptère du Mossad ne semble pas avoir abandonné sa mission pour leur donner la chasse. Peut-être s’est-il écrasé! Ce serait trop beau.
Soudain Maverick aperçoit qu’un barrage militaire bloque la route à l’horizon. Il décide de stopper l’engin pour réfléchir avec ses camarades mais les soldats trouvent se comportement suspect et envoient une jeep avec quatre militaires à son bord.
Ni une ni deux, Maverick et John lancent leurs carcasses contaminées dans les bois, chacun d’un côté de la route. Les soldats arrêtent donc Potter, Laroche et 23 puis constatent avec stupeur la présence d’un hostile capable de parler à l’arrière du véhicule.
Dans leur barrage de fortune. Les militaires expliquent à leurs “invités” qu’ils ne reçoivent plus d’ordre depuis sept semaines. Ils ne sont plus que huit et se sont mis au service de la communauté de Mashville, une bourgade située un peu plus loin sur la route. Ils sont chargés de contrôler cette route pour la communauté.
Deux soldats sont envoyés à la poursuite de Maverick et John avec pour mission de les abattre. Laroche vient de leur apprendre qu’ils ont fui par peur d’être exécutés comme des contaminés et c’est exactement ce qu’il va leur arriver.
Maverick court à perdre haleine et se fait plaquer au sol par une hostile. A sa grande surprise. Celle-ci le renifle et renonce à l’attaquer. Son état est plus avancé que ce qu’il imaginait. Les médicaments lui permettent de tenir debout mais il sait qu’il devrait vomir du sang en position fœtale depuis deux bons jours. La fin est proche.
De son côté John est pris en chasse par un père et son fils à moto. Ils le prennent pour un infecté. Il choisit de leur tendre une embuscade en leur sautant dessus et leur vole leur moto cross. A la grande surprise des deux hommes, le zombie qu’ils traquaient s’enfuit avec leur moto! John s’en tire à bon compte mais sa chance tourne quand il se retrouve face au soldat qui s’est lancé à sa poursuite. La rafale le fauche et il tombe de la moto dans une ravine avec le soldat. Se relevant le premier, il utilise son fusil pour abattre son poursuivant. Pour le père et son fils chasseurs, s’en est trop, un zombie voleur de moto qui utilise un fusil: il vaut mieux fuir.
Maverick se cache sous une racine pour éviter le soldat qui le traque, le laissant passer pour se glisser dans son dos, il lui tire dessus par derrière.
Au barrage, les coups de feu sont perçus dans le deuil, le lieutenant Eisenberg s’excuse pour la mort des compagnons de ses prisonniers mais un contaminé en liberté est une menace. Il s’intéresse maintenant au zombie qui parle. Il décide de le libérer et de l’attacher pour pouvoir l’étudier. La chose se défend mais est rapidement neutralisé est déshabillée. Son corps est couvert de composants électroniques qui s’agglutinent autour de sa colonne vertébrale. Quand Laroche lui pose des questions, le cadavre dessine avec une pierre un logo représentant un oiseau en vol entouré d’un cercle. Il gratte le bitume avec une vitesse et une précision remarquables. Laroche croit reconnaître le logo d’une boîte de petite taille qui travaille dans la micro ingénierie de pointe pour la réparation des tissus humain. Les militaires choisissent de l’embarquer pour Mashville.
Mais Potter et Laroche ne comprennent pas pourquoi il y a urgence. Alors le lieutenant allume une minuscule télé antique et la branche sur CNN. Une journaliste commente des images qui tournent en boucle. Les hostile de tout le pays se réunissent en horde de millions d’individus et avancent vers la côte est. Personne n’est encore capable d’expliquer ce phénomène ni leur destination. Le lieutenant leur explique alors qu’une de ces hordes va passer par Mashville.
Maverick a choisi d’avancer tout droit dans la direction de la ville. D’après les indications de Potter, il y a une planque avec du matériel et notamment un téléphone satellite dans un appartement qu’elle a occupé jadis. L’occasion est trop belle de se voir rapatriés par One World. Mais Maverick rêve. Il ne verra même pas l’hélicoptère arriver. Il doit maintenant tout faire pour que Potter, Laroche et 23 s’en sortent.
John fonce avec sa moto jusqu’au barrage qu’il trouve déserté. Il reste une jeep sur place, laissée là pour les soldats lancés à leurs trousses très probablement. Comme ils n’en auront plus besoin, John charge sa moto cross sur la voiture et s’élance vers Mashville.
Les premiers arrivés sont donc les militaires, 23, Potter et Laroche. Ils sont présentés aux responsables qui ne sont autres que les membres du clan Santoni, célèbre famille du crime new-yorkais, qui ont su s’installer à la tête d’un groupe de survivants.
La commune a été cerclée de remparts faits de brics et de brocs sur une toute petite partie de sa surface. Le reste a été abandonné. Il ne reste dans les murs qu’une cinquantaine de maisons pour deux-cents à trois-cents habitants.
Face à la route qui la traverse, des engins de chantiers sont en train de construire une pointe en béton qui donne à la commune un air de bateau. Devant cette structure, des dizaines d’hommes en sueur creusent une tranchée gigantesque.
Alfonso Santoni reçoit les nouveaux venus et leur explique la situation. Ils sont les bienvenus mais ils doivent savoir qu’une vague d’hostiles estimée à un million d’individus avance droit sur eux. Il est hors de question de quitter cet endroit car depuis le premier jour, ils ont su gérer la crise en développant des cultures, des panneaux solaire, des poulaillers et même des récupérateurs d’eux et un hôpital de campagne. L’impossibilité de déplacer tout ça fait qu’ils ont décidé de construire un rempart en pointe et de se murer dans un profond silence pour laisser passer la horde. Il faudra trois à cinq jours pour qu’elle passe. Tout le monde s’affaire pour rendre le projet viable.
Laroche et Potter n’y croient pas une seconde.
Potter et 23 vont à l’endroit où se trouve leur planque. La priorité du groupe est de récupérer le téléphone satellite pour être évacuer. Malheureusement, l’endroit est occupé par une bande de tchétchènes accueillants mais peu enclins à laisser passer ces deux inconnus. Après négociation, leur chef propose à Potter le marché suivant: une visite libre sur son domaine en échange de la tête d’Alphonso Santoni. Ils sont ensuite raccompagnés vers la sortie.
John arrive à son tour. Il laisse la jeep et la moto dans les faubourgs abandonnés et entre discrètement en ville. Entre temps, Laroche a visité l’hôpital. Les contaminés y sont admis avec un protocole de surveillance strict. Ils doivent s’attacher le plus souvent possible avec une paire de menottes dont ils ont la clé et porter un bracelet électronique qui sonne et déclenche une alarme sur un moniteur si leur cœur s’arrête. Ces précautions leurs permettent de travailler jusqu’au bout pour la communauté. Aucun bras n’est superflu.
C’est au tour de Maverick d’arriver sur place. Repérant immédiatement les Santoni, il se met à l’abri. Il leur a volé un ordinateur portable bas de gamme un peu avant les premières contaminations et depuis, ils le traquent sans vergogne ! Si cette bande de crétins savaient qu’il a caché l’objet à New-York !
Le zombie qui parle est présenté aux Santoni qui s’étonnent de la chose et se proposent de le garder à l’abri. Ils n’apprennent pas grand-chose sinon qu’il réagit à la lumière et se demande à haute voix si elle est verte. Voyant que non, il retombe en léthargie. Laroche apprend également que certains contaminés se sont désignés pour former un groupe de kamikazes. Ils sortiront dans des voitures contenant un seul litre d’essence et activeront des cornes de brume pour attirer les hostiles loin de la ville. Le dispositif est complété de ballons de couleur gonflés à l’hélium qui ont pour effet d’attirer le regard des hostiles en l’absence d’autres formes de stimuli. Ils semblent rudement bien préparés mais Laroche et Potter préfèrent de loin l’option de l’extraction par One World. Le problème c’est que tout le monde ne rentrera pas dans l’hélicoptère !
John et Maverick retrouvent leurs camarades. Ils font le point ensemble et Laroche, 23 et Potter décident de se rendre une nouvelle fois chez les tchétchènes pour négocier. Mais au cours de l’entretien, ils en font trop et sous-entendent que quelque chose de précieux se trouve au dernier étage et qu’ils ont dû le fouiller trop superficiellement. Aussitôt, ils sont chassés et le groupe de tchétchènes commence à démonter méthodiquement les appartements du dernier étage. La situation se complique surtout que Laroche et ses compagnons ont eu le temps de remarquer que leurs hôtes avaient rassemblé des armes et des gilets pare-balles.
Maverick pénètre chez les Santoni. Ils occupent royalement la mairie et ne se méfient pas trop. Maverick se cache donc dans une pièce aménagée en chambre et tombe sur un malfrat de sa connaissance en train d’utiliser l’ordinateur qu’il leur avait piqué ! Ils l’ont donc trouvé à New-York ! Maverick menace avec son fusil l’homme qui le reconnaît plus à sa chemise bariolée qu’à sa tronche de contaminé grand brûlé et l’enferme dans un placard. Que peut-il y avoir de si important dans cet ordinateur minable. Pour en avoir le cœur net, il s’en empare et fuit par la fenêtre non sans avoir annoncé à son prisonnier avant de partir qu’il a lui-même tué Alfredo dans une prison près d’Amarillo pour apprendre à la famille à le respecter. C’est gratuit mais que risque-t-il ? Il y a peu de chance qu’il voit le soleil se coucher ce soir.
En sortant, il découvre que le hangar attenant à la mairie est surveillé de très près par les hommes de main de la famille. C’est beaucoup pour protéger les bancs et les tables du comité des fêtes. L’escroc retourne à son groupe pour une analyse informatique et un rapport sur ses découvertes.
Laroche trouve au fond du disque dur de l’appareil une série de vidéos. Visiblement, l’ordinateur appartenait à Alfredo et ce dernier filmait à leur insu tout un tas de personnes lors de leur entretien avec la famille. C’est visiblement une sorte d’assurance ou de source de chantage. Sur l’une d’elle on aperçoit André Laroche avec le général Dunwoody en train de convaincre le maire de New-York de confier une opération à la famille Santoni. L’objetif étrange est de lâcher dans le métro un chat porteur d’une sorte de virus de la gastro-entérite. L’idée est ensuite de faire acheter par la mairie tout un tas de vaccins chez One World afin de faire grimper les actions de la boîte. Le succès médiatique du maire, qui gèrera évidemment la crise avec brio, lui assurera une réélection au moment des prochaines municipales. Tout le monde est gagnant. Sur la vidéo, le maire hésite mais fini par accepter.
Laroche se rend ensuite chez les Santoni avec une idée derrière la tête. Alfonso, le patriarche, est dans une colère noire. Ce fumier de Maverick est en ville et toute sa troupe est sur ses traces. Elle va donc à sa rencontre et le trouve à table derrière un plat de pâtes. Elle lui explique calmement que Maverick est allé se planquer chez les tchétchènes. Aussitôt, il se met en route avec quelques hommes notamment certains qui gardaient le hangar. Mais l’homme est prudent et il laisse sa femme avec une arme surveiller la jeune informatrice.
Potter et 23 sont à l’affût. Voyant venir le carnage, ils se disent qu’il y a soudain une chance de récupérer leur sac surtout quand ils voient sortir de chez eux des tchétchènes belliqueux… dont l’un d’entre eux porte leur sac sur le dos !
Au loin, sur la colline, la horde est déjà en vue. Il est évident que la situation va dégénérer en fusillade si les deux groupes se croisent et que tous les efforts de la ville vont tomber à l’eau pour une rivalité à propos de… A propos de quoi justement ? C’est ce que veut découvrir John. Tout ça a forcément un rapport avec ce qui se cache dans le hangar. Il grimpe donc sur le toit, démonte la tôle et regarde à l’intérieur. Il y découvre un transport de troupes de l’armée ! L’engin, lourdement blindé, possède même une tourelle avec une mitrailleuse sur son toit et doit pouvoir contenir une quinzaine de personnes. Plus besoin du sac ! Avec ça ils sont tranquilles. Mais John se fait repérer et doit fuir de toit en toit avec une dizaine de siciliens à ses trousses.
Soudain, l’acrobate a une idée. Il change de route pour entraîner ses poursuivants en face des tchétchènes, se jette à travers une fenêtre et les laisse régler leurs comptes (sacrifiant au passage toute la ville…)
Dans la rue, la fusillade éclate.
Au loin, la horde charge.
Dans les rues, c’est la panique.
23 et Potter tirent sur le porteur du sac en essayant de rester loin de la fusillade. John voyant le porteur du sac s’effondre sort de la maison pour s’emparer de l’objectif. Mais déjà la ville est envahie de zombie. Ils sont des milliers. Les kamikazes et les ballons n’y changent pas grand-chose. Un million d’hostiles déchaînés avancent vers eux, il n’y a plus rien à faire.
A la grande surprise de John, 23 et Potter se mettent à lui tirer dessus quand il récupère le sac ! A quoi jouent-ils ses deux-là. Il monte sur le toit de l’étage d’une maison avec le paquet, prend le temps de hurler dans son talky à Maverick qu’il y a un tank dans le hangar et que le sac est sur un toit. Ensuite, il regarde le déferlement d’hostiles mettre fin à la fusillade est envahir la demeure sur laquelle il est perché. Le virus avance à grands pas dans ses veines. Rares sont les hostiles qui s’intéressent à lui. Il fait déjà parti des leurs. Il place donc le canon de son fusil sous son menton, place le doigt sur la gâchette et attend que son bras cède sur l’effort. Il a fait tout ce qu’il pouvait.
Dans la cuisine de la mairie, Laroche discute avec la mère Santoni. Au bout de quelques minutes, elle lui annonce qu’elle est enceinte et la vieille sicilienne se résout à la laisser partir. Il est de toute façon hors de question qu’elle tire sur une femme qui attend un enfant alors pourquoi faire semblant ?
Dans les rues envahies où quelques combats désespérés ont commencé, Elle retrouve Maverick qui lui annonce la présence du tank dans le hangar et ils retournent tous les deux à la mairie l’arme à la main. La vieille a disparu et ils ne trouvent pas non plus quoi que ce soit qui ressemble aux clés d’un char de l’armée US (cela existe-t-il seulement?). Ils partent à toutes jambes dans les couloirs car derrière eux, une vague de cadavres affamés se rue sur leurs pas. Maverick fait passer Laroche par la fenêtre de l’étage et tire une grenade incendiaire au bout du couloir. Le souffle pulvérise leurs assaillants, met le feu à la mairie et transforme Maverick en un écorché incandescent. Il n’est plus qu’un bout de charbon sanguinolent avec de grands yeux qu’il ne pourra plus fermer. Le virus et les drogues de combat qu’il a avalées lui permettent de tenir encore quelques secondes, de toutes façons, il ne sent plus rien.
Laroche tente de garder son calme en voyant l’état de Maverick et l’aide à arracher le toit. Ils sautent alors près du char et ne trouve pas plus de clés ici. La vieille sicilienne est assise dans le véhicule quand ils ouvrent les portes. Laroche hésite mais le temps presse. Elle abat la vieille d’une rafale à courte portée. Maverick s’attache avec une paire de menottes à la rampe de l’appareil et attend en chargeant ses affaires à l’intérieur.
Laroche ne trouve aucun moyen de démarrer l’engin. Elle retire les fanions qui ont décoré le tank lors de la « conférence pour la paix » qu’ils ont visitée à New-York. Ironie du sort, l’appareil a servi pour l’expo. Elle décide alors de soulever le capot et constate qu’il manque plein de morceaux au moteur. Les Santoni devaient être en train de le réparer… Soudain elle comprend. Ils n’ont jamais eu l’intention de fuir avec aujourd’hui. Ils voulaient se cacher dedans et laisser passer la vague. Les tchétchènes ont dû apprendre son existence et ont eu la même idée.
Le vieux Santoni s’extrait alors d’un groupe d’hostiles et passe à travers la porte défoncée pour rejoindre son tank. Il a une seconde d’hésitation en voyant le cadavre de sa femme et c’est une seconde de trop. Maverick est mort entre temps et son cadavre attaché à la machine se jette sur lui pour lui dévorer la gorge à pleines dents. Le malheureux était juste assez près ! La horde a envahi le hangar comme le reste de la ville et de ses bâtiments.
Laroche profite de la même seconde pour entrer dans le tank et le verrouiller de l’intérieur. Sous les banquettes, elle découvre quelques médicaments et des réserves de nourriture. Aussitôt elle les trie pour organiser un rationnement. Elle ne sait pas combien de temps elle va devoir tenir dans cette boîte en fer.
Pendant ce temps, au milieu du village, Potter et 23 voient converger dans leur direction plusieurs déferlements d’hostiles. Ils sont cernés. Potter voit une plaque d’égout, l’arrache du sol et se jette avec 23 à l’intérieur avant de refermer.
…
Il faudra douze minutes aux zombies pour nettoyer totalement le village et il leur faudra encore douze jours pour se remettre en route vers leur étrange objectif et laisser l’endroit désert.
Au cours de ses douze jours, Potter et 23 ont eu le temps de visiter les cinq mètres carrés de leur cave pleine de tuyaux d’évacuation. Ils en ont cassées certains pour boire de l’eau croupie et ont reçu la compagnie des produits de leur diarrhée et de leurs vomissements. Le septième jour, 23 se fait sauter la cervelle avec son arme. Potter a bien essayé d’en manger un bout de ce brave 23 mais ça n’a pas suffi. L’infection et la déshydratation finissent par la tuer le dixième jour. Son cadavre animé arpente encore sans but les cinq mètres carrés de leur tombeau.
Dans le tank, Laroche sombre dans la folie. Douze jours dans le bruit assourdissant des coups contre les parois et des grognements de milliers d’hostiles. A économiser l’eau et la nourriture. A faire ses besoins dans un sac en plastique.
Quand enfin elle pense pouvoir sortir, elle erre comme une âme en peine au milieu de la dévastation. Elle trouve les restes électroniques du zombie qui parle. Visiblement, il a utilisé une machette pour tuer d’autres zombies. Intéressant mais Laroche aperçoit le sac sur un toit. Elle s’y rend et jette en bas le cadavre gonflé de John. Dans le sac, elle trouve un million de dollars, deux armes de poing et quelques faux papiers avec la tronche de Potter. Le fruit de son dernier braquage, celui dont elle a rêvé en prison pendant six ans avant de s’engager dans les Z-corps avec le but évident de retrouver son magot soigneusement caché derrière le platre d’un appartement de Mashville.
Il n’a jamais été question de téléphone satellite. Elle les a tous utilisés pour récupérer son trésor. 23 était-il au courant ? Ils avaient l’air proches tous les deux. Maintenant qu’elle y pense ils étaient sûrement ensemble. Quel sort leurs auraient-ils réservés si tout avait fonctionné selon leur plan ? Dieu seul sait où ils se trouvent à présent et ça n’a plus grande importance.
Mettant le sac sur son dos, elle se dirige l’arme à l’épaule dans les faubourgs de la ville. John a parlé d’une jeep il y a quinze jours… Laroche la retrouve au milieu des décombres, la démarre et prend la route d’Albuquerque. La ville est à quelques centaines de kilomètres et c’est sa seule option. Son père et les Z-corps sont encore là-bas et aux dernières nouvelles, la ville était encore debout. Elle tourne la clé et se met immédiatement en route.